Découvrez les nouvelles fonctionnalités de la version 4.0.

Degré d’exposition des étudiant·e·s Bachelor HES à des stresseurs, relations avec leur santé mentale perçue et exploration de facteurs susceptibles de la protéger : une étude longitudinale

Ref. 14099

Description générale

Période concernée

2020-2022

Région géographique

Informations géographiques additionnelles

-

Résumé

L'objectif de cette étude HEalStud était d'identifier les ressources susceptibles de protéger la santé mentale des étudiant·e·s des établissements de la Haute Ecole Spécialisée de Suisse Occidentale (HES-SO). Quatre collectes de données ont été effectuées. La première (T0) a eu lieu en en février 2020, soit juste avant la première vague de COVID-19 et les mesures sanitaires qui l'ont suivie. La seconde (T1) a eu lieu en février 2021, soit avant la 3ème vague de la pandémie. La troisième (T2) a eu lieu en mars 2022, durant la levée des mesures sanitaires. Une collecte supplémentaire (T0.5) a eu lieu auprès des étudiant·e·s du domaine Santé en septembre 2020, accompagnée de focus groups visant à comprendre le vécu des étudiant·e·s ayant été mobilisé·e·s sur le terrain durant la pandémie. Les étudiant·e·s de tous les domaines d'études de la HES-SO en 1ère et 2ème année Bachelor en 2020 ont été invité·e·s à répondre. Il ont rempli des questionnaires portant sur leurs caractéristiques démographiques, leur niveau de stress perçu, leur résilience, leur niveau d'auto-efficacité, leur capacité de pleine conscience, leur soutien social perçu, leur degré d'épanouissement, leur niveau de croissance post-traumatique et leur exposition à la COVID-19.

Résultats

Des modèles multiniveaux longitudinaux ont révélé que, lors des trois collectes de données, la santé mentale dépendait négativement du stress perçu et positivement de la résilience, du niveau d'auto-efficacité, de la faculté de pleine conscience et du soutien social perçu. De plus, l'auto-efficacité et le soutien social réduisaient l'effet négatif du stress perçu sur la santé mentale. Il est également apparu que les étudiant·e·s exerçant une activité lucrative en parallèle à leurs études étaient en légèrement meilleure santé mentale que ceux n'en exerçant pas. L'âge, le sexe et le mode d'habitation n'étaient pas associés à la santé mentale. La santé mentale a diminué significativement entre T0 et T1 avant de remonter à T2 sans toutefois retrouver le même niveau qu'à T0. Le stress perçu a suivi une tendance inverse en augmentant à T1 avant de redescendre à T2. La résilience et l'auto-efficacité sont restées stable entre T0 et T1 et ont augmenté à T2. La faculté de pleine conscience a diminué à T1 et encore plus à T2. Enfin, le soutien social perçu est resté stable dans le temps.