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Grands pédagogues de Suisse romande

Ref. 5760

Description générale

Période concernée

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Région géographique

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Informations géographiques additionnelles

Suisse romande

Résumé

La Suisse romande est terre d'éducation. Les instituts de tout genre y foisonnent, et l'extraordinaire densité des hautes écoles - quatre universités pour un million d'habitants - le confirme. On ne s'étonnera donc pas du fait que, dans l'histoire du monde, le premier État à décréter l'instruction publique obligatoire, en 1536 déjà, fut Genève, sortant du Moyen-Age pour devenir république. C'est avec le portrait d'un pédagogue français, Mathurin Cordier, appelé à Genève par un de ses anciens étudiants - Jean Calvin en l'occurrence - que commence ce livre. En l'écrivant, son auteur, historien genevois, a poursuivi l'objectif d'évoquer la vie et la personnalité de quelques pédagogues, hommes et femmes, du 16e siècle à nos jours; ces pédagogues - penseurs ou praticiens, ou l'un et l'autre à la fois - ont marqué la société de leur temps d'une trace profonde et significative. Les uns, enseignants avant tout, ont laissé, au travers d'une carrière souvent mouvementée, le témoignage parfois saisissant d'une longue expérience. Parmi eux, Mathurin Cordier avec ses activités à Paris, Bordeaux, Genève, Neuchâtel, Lausanne, puis de nouveau à Genève; Jean-Henri Pestalozzi, qui pendant 20 ans a vécu et été actif dans le canton de Vaud; François-Marc-Louis Naville à Chancy et à Vernier; Alexandre Vinet à Bâle et à Lausanne; Adèle Pélaz enfin, qui créa à Genève «L'étoile», une institution hors du commun. D'autres, pédagogues tels le père Girard à Fribourg et César Malan au Collège de Genève, ont été de grands novateurs à la tête d'une école ou dans leur classe et ont été mis au pas par des autorités conservatrices et sourcilleuses. Ils ont dû démissionner ou ont été destitués. Quant aux auteurs que la pédagogie fascine, sans forcément qu'ils «mettent la main à la pâte», un Rousseau, un Claparède, un Bovet, et ces grandes dames que sont Albertine Necker de Saussure, observatrice passionnée de ses propres enfants et de ceux des autres, et Valérie de Gasparin, qui élève nièce et neveu, tient l'école du dimanche de Valleyres, et prône l'éducation au mariage - c'est leur notoriété, ou leur originalité, méconnue parfois, qui a poussé l'auteur à les inclure dans cette galerie de portraits d'éminents pédagogues romands.

Résultats

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