Im Kanton Bern existieren gesetzliche Vorschriften, gemäss denen alle kantonalen Subventionen regelmässig auf ihre Zweckmässigkeit hin zu überprüfen sind; dafür wurde eigens ein Evaluationsverfahren geschaffen. Die Überprüfung soll Fragen der folgenden Art zu beantworten erlauben: Hat der Staatsbeitrag klar definierte und überprüfbare Ziele? Ist der Vollzug effizient organisiert? Welche Wirkungen und insbesondere auch Nebenwirkungen löst der Staatsbeitrag aus? Entsprechen die Wirkungen den gesetzten Zielen? Wie ist das Verhältnis von Aufwand und Nutzen? Ist die Weiterführung des Staatsbeitrags unter Berücksichtigung aller Aspekte vorteilhaft? Besteht Änderungsbedarf?
Die im Jahr 2001 durchgeführte Wirksamkeitsanalyse hinsichtlich der staatlichen Ausbildungsbeihilfen, Stipendien und Studiendarlehen kommt unter anderem zum Schluss, der Nutzen (definiert als Erhöhung der Steuereinnahmen aufgrund besserer Ausbildung) sei geringer als die Kosten (definiert als Summe der Kosten für Ausbildungsbeiträge, für Steuerausfälle während der Ausbildung und der Lohn- und Infrastrukturkosten in den ausbildenden Institutionen). Allerdings, so die Autoren, ist diese Nutzensdefinition sehr eng, vernachlässigt sie doch beispielsweise den Nutzen, der einem Land aus einer besseren Qualifizierung seiner Erwerbsbevölkerung zuwachsen kann. Auch ist das Ziel der Stipendienpolitik ja nicht primär fiskalischer Natur; wesentlicher ist die Erleichterung des Zugangs zu Bildung. Und dieser wird durch das bernische System der Ausbildungsbeihilfen erleichtert, wenn auch nicht gewährleistet. Der vorliegende Bericht zeigt, dass die wenigsten Menschen ihr Bildungsprojekt aufgeben, nur weil ihr Stipendiengesuch abschlägig beschieden wurde: ganze 1-2 Prozent der Personen in dieser Lage verzichten darauf, die gewünschte Ausbildung anzutreten, oder geben sie auf. Die im Verlauf der 90er Jahre eingeführten Sparmassnahmen haben den Zugang zur Bildung nicht verunmöglicht. Stipendien verringern vor allem die Notwendigkeit, andere Quellen zu erschliessen. Die Spareffekte der erwähnten Massnahmen werden im übrigen relativiert: Ein Teil der von Kürzungen betroffenen Auszubildenden hätten einfach die Dauer ihrer Ausbildung verlängert, während andere die Ausfälle durch Bezüge bei der Sozialhilfe kompensiert hätten.
Dans le canton de Berne, les effets de toutes les subventions cantonales sont régulièrement contrôlés selon un schéma prédéfini; l'évaluation doit apporter les réponses aux questions suivantes: les objectifs de la subvention sont-ils clairement définis et vérifiables? La mise en œuvre du système de subventionnement est-elle organisée de manière efficace? Quelles sont les répercussions et les effets pervers des subventions cantonales? Les répercussions correspondent-elles aux objectifs visés? Quel est le rapport coût/bénéfice de la subvention? Est-elle profitable? Y a-t-il lieu d'apporter des modifications?
Le contrôle de l'efficacité des subsides de formation, bourses et prêts effectué en 2001 conduit, entre autres, à la conclusion que, pour ce qui est du rapport coût/bénéfice, le bénéfice, défini comme l'augmentation des recettes fiscales dues à la formation, est inférieur au coût (soit au total des moyens consacrés aux subsides de formation, au coût engendré par les pertes de recettes fiscales durant la formation et aux dépenses pour la formation en termes de salaires et de frais d'infrastructure). Les auteurs soulignent toutefois que la définition de ce bénéfice est plutôt étroite, négligeant par exemple les bénéfices qu'un pays peut retirer d'un meilleur niveau de formation de sa population active. Et puis, la politique des subsides de formation ne vise pas véritablement un bilan coût/bénéfice positif pour l'État; sa vocation est de favoriser l'accès à la formation. Or, cet accès, bien qu'il ne soit pas garanti, est facilité par le système d'octroi d'aides financières pratiqué dans le canton de Berne. Quant aux individus en formation, la présente étude dresse le portrait de personnes soucieuses de terminer leur formation, quelles que soient les circonstances. Rares sont ceux et celles qui abandonnent leur projet de formation en cas de réponse négative à une demande de bourse (1-2 pour cent des personnes seulement dans cette situation renoncent à leur formation). Les mesures d'économie mises en œuvre dans les années 90 n'ont pas empêché l'accès à la formation; les subsides réduisent surtout la nécessité de trouver d'autres sources de revenu. Par ailleurs, les auteurs de l'étude soutiennent que ces mesures n'ont pas vraiment eu beaucoup d'effets: les économies réalisées semblent n'avoir guère excédé les coûts engendrés par les mesures d'économie elles-mêmes: en raison de ces mesures, certaines personnes ont dû prolonger la durée de leur formation; d'autres solliciter des apports financiers supplémentaires auprès d'organismes d'aide sociale.