Diese im Rahmen einer Dissertation an der Universität St. Gallen entstandene Arbeit hat sich zum Ziel gesetzt, die theoretischen Grundlagen der Persönlichkeitsbildung und -erziehung Jugendlicher darzulegen und daraus praktikable Handlungsvorschläge für Lehrkräfte der Sekundarstufe II abzuleiten. Dieser Aspekt von Bildung wird in den Lehrplänen meist als höchst wichtig bezeichnet; praktikable Vorstellungen, wie sie zu realisieren sei, fehlen aber häufig.
Nach einem ersten, einleitenden Teil erfolgt in Teil II auf der Basis der Persönlichkeits- und Entwicklungspsychologie eine eingehende Auseinandersetzung mit den Begriffen der Persönlichkeit und der Persönlichkeitsentwicklung von Jugendlichen. Eine Klärung dieser Begriffe ist die Voraussetzung für eine Unterscheidung der dynamischen und der statischen Dimensionen von Persönlichkeit, und diese Unterscheidung wiederum ist unabdingbar für eine Umsetzung des schulischen Auftrags der Persönlichkeitsbildung.
Im Teil III wird der Auftrag der Persönlichkeitsförderung aus pädagogischer Sicht analysiert. Der Autor unterscheidet drei Grundtatbestände einer schulischen Persönlichkeitsförderung, die sich mit den Begriffen Individuation, Sozialisation und Enkulturation umschreiben lassen (mit Enkulturation meint er die traditionelle Wissensvermittlung, also das, was meist als Sachkompetenz bezeichnet wird). Diese drei Entwicklungsprozesse müssen in einem ausgewogenen Verhältnis zueinander stehen und sind alle dem Oberziel der Persönlichkeitsentwicklung unterzuordnen.
Im Teil IV wird die Frage thematisiert, wie in der schulischen Praxis eine vertiefte Auseinandersetzung mit der Persönlichkeit von Schülerinnen und Schülern angegangen werden kann. Zentrale Begriffe sind hier Metakognition (d. h. bewusstes Wissensmanagement und Steuerung des eigenen Lernens) und Metakommunikation (Förderung kommunikativer Kompetenzen auf allen Ebenen).
Die Teile V und VI sind spezifischer den beiden Bereichen der Individuation (Selbstkompetenz) und der Sozialisation (Sozialkompetenz) gewidmet, während der dritte erwähnte Bereich, die Enkulturation, beiseite gelassen wird, existiert doch zur herkömmlichen Wissensvermittlung bereits eine reiche Literatur. Teil VII illustriert das Gesagte an Unterrichtsbeispielen, und Teil VIII schliesslich fasst es in 10 Prinzipien für einen auf Persönlichkeitsförderung ausgerichteten Unterricht zusammen.
Ce travail, réalisé dans le cadre d'une thèse de doctorat à l'Université de St-Gall, a eu pour but de présenter les fondements théoriques de la formation de la personnalité de jeunes scolarisés et d'en déduire des recommandations pratiques à l'adresse des enseignants du secondaire II. Les programmes scolaires attachent d'habitude une grande importance à cet aspect de l'éducation, sans pour autant donner des directives précises sur les démarches à entreprendre pour le mettre en oeuvre.
Après la partie introductive, la partie II est consacrée à une analyse psychologique approfondie des concepts de personnalité et de développement de la personnalité des adolescents. L'auteur juge nécessaire une clarification de ces concepts afin que l'enseignant-e puisse distinguer entre les dimensions statiques et dynamiques de la personnalité, une telle distinction constituant un prérequis indispensable à toute intervention visant la formation de la personnalité des adolescents.
La partie III concerne les aspects pédagogiques d'une formation de la personnalité, et le mandat de l'école dans ce domaine. L'auteur distingue entre trois catégories d'objectifs: l'individuation, la socialisation et l'enculturation, cette dernière étant définie par l'acquisition traditionnelle des savoirs scolaires. Ces trois processus doivent retenir l'attention de l'enseignant de façon équilibrée, et tous les trois doivent se subordonner à l'objectif global du développement de la personnalité de l'élève.
Dans la partie IV, l'auteur tente de montrer comment la personnalité de l'élève peut devenir l'objet de l'enseignement scolaire. Deux conceptions sont particulièrement importantes dans ce contexte: la métacognition (gestion consciente des propres savoirs et apprentissages) et la métacommunication (construction de compétences communicatives à tous les niveaux).
Les parties V et VI sont consacrées à deux des trois champs énumérés plus haut que doit viser l'enseignement scolaire: l'individuation et la socialisation. L'enculturation est laissée de côté, puisqu'il existe une littérature abondante en matière d'enseignement des contenus d'apprentissage traditionnels. Dans la partie VII, l'auteur cherche à illustrer ses propos à l'aide de deux unités d'enseignement, alors que la partie VIII contient une synthèse de l'ouvrage, résumant en 10 principes le contenu des chapitres précédents.