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Science, technique et opinion publique en Suisse

Ref. 8256

General description

Period

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Geographical Area

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Additional Geographical Information​

Suisse (germanophone. francophone, italophone)

Abstract

Cette contribution présente les résultats principaux de la seconde enquête d'attitude du public vis-à-vis de la science en Suisse (fin 2001 - début 2002; pour la première enquête, voir 01:056). Réalisation en Suisse de l'Eurobaromètre 55.2, l'enquête s'est déroulée face-à-face auprès de 1001 personnes de plus de 15 ans des trois régions linguistiques majeures. Cette contribution accorde une large place aux comparaisons internationales (avec les pays de l'Union européenne et les Etats-Unis) et présente pour la première fois des analyses longitudinales d'attitudes envers la science. D'une manière générale, les résultats indiquent que les Suisses se caractérisent par un plus haut niveau d'intérêt pour la science et la technologie que les citoyens de l'Union européenne et se classent parmi les meilleurs en matière de connaissances et de compréhension de la science. Le public exprime son soutien pour la recherche scientifique et son attitude envers la science est globalement positive - plus positive que dans l'Union européenne, moins positive pourtant qu'aux Etats-Unis (juste en matière de génie génétique, les Suisses sont plus sceptiques même que les autres Européens). Le public émet donc aussi des réserves sur certaines applications des découvertes scientifiques. Ce phénomène d'ambivalence, constaté actuellement dans la plupart des enquêtes d'attitude envers la science, se retrouve également dans la perception du chercheur. La prise de conscience des bienfaits et des méfaits de la science et le désir d'un débat public sur les politiques scientifiques illustrent l'émergence en Suisse d'une science plus citoyenne. Finalement, la population suisse se révèle assez hétérogène, puisque l'enquête a détecté de nombreuses différences entre les habitants des trois régions linguistiques, entre les personnes ayant différents niveaux de formation et entre les genres. Mais les différences concernent aussi les sciences; ainsi, la quasi-totalité des répondants considèrent la médecine comme une science (97,5%), alors que l'Histoire n'est une vraie science que pour la moitié des répondants (51,7%). Une comparaison des résultats avec ceux de l'enquête précédente fait état d'une stabilité des attitudes envers la recherche en Suisse. Mais même là on remarque de petits changements en l'espace de deux ans: par exemple, seuls 17,3% des répondants estiment encore, fin 2001, que les ordinateurs et l'automatisation créeront plus d'emplois qu'ils n'en éliminent; cette proportion était encore de 34,5% en 2000. La croissance de la proportion d'indécis sur certains énoncés peut être lue comme un accroissement des attitudes ambivalentes envers la science.

Results

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