Le rapport présente les résultats séparément pour la Section de psychologie et la Section des sciences de l'éducation.
Section de psychologie: En termes de trajectoire académique, il y a un étudiant-type en psychologie: 92% des diplômés sont porteurs d'une maturité ou d'un titre jugé équivalent. (Rappelons que l'Université de Genève, et la FPSE en particulier, admettent d'autres catégories d'étudiants) L'itinéraire direct maturité-licence FPSE concerne 74% des diplômés. Sur le plan de l'insertion professionnelle, 11% n'exercent actuellement aucune activité professionnelle et, sur les 89% restant, 20% en exercent deux. 47% des répondants travaillent dans le champs psychologique (37% ont un emploi salarié stable), 10% dans le champ universitaire, 10% comme praticiens du secteur socio-éducatif, et 7% dans le champ pédagogique.
Section des sciences de l'éducation: La diversité des formations préalables à l'entrée à la FPSE apparaît comme un trait saillant du parcours académique des étudiants en sciences de l'éducation: si 82% des licenciés étaient porteurs d'une maturité ou d'un titre jugé équivalent à leur entrée à la FPSE, seuls 26% n'ont qu'un seul titre (pour 13% des diplômés il s'agit d'une maturité). 59% des licenciés sont titulaires du brevet d'enseignement. La FPSE n'a constitué une formation initiale que pour 16% des répondants. 41% d'entre eux, après leur passage à la FPSE, exercent la même activité que celle qu'ils exerçaient en y entrant: la FPSE a constitué pour eux un perfectionnement. Sur le plan de l'insertion professionnelle, 5% des répondants sont actuellement sans emploi, parmi lesquels la moitié dit en chercher activement, et 87% n'exercent qu'une seule activité. La majorité d'entre eux (63%) travaillent dans l'enseignement, 39% dans le primaire, 7% dans le secondaire et 17% au niveau "tertiaire" (enseignement pour adultes: enseignement paramédical, écoles normales, etc.). 10% des diplômés travaillent comme praticiens du secteur socio-éducatif et 9% à l'université. Alors que les deux tiers des sujets ne cherchent pas à l'heure actuelle d'autre type d'insertion professionnelle, ceux qui le font perçoivent clairement les tensions du marché de l'emploi. La formation est jugée bonne quant à ses bases, bien que les sujets disent avoir tiré un plus grand profit sur le plan du développement personnel que sur celui des savoir-faire.