Profils, trajectoires et devenirs des diplômé-e-s de la «passerelle Dubs» dans le canton de Genève

Ref. 13457

General description

Period

-

Geographical Area

Additional Geographical Information​

canton de Genève

Abstract

Depuis 2011, les apprenti-e-s genevois peuvent accéder à une haute école universitaire (au niveau suisse dès 2005). Pour ce faire, ils doivent réussir un examen qui s’inscrit en complément de la maturité professionnelle. À Genève, le Collège pour adultes Alice-Rivaz (COPAD) propose, à travers une formation d’une année - communément appelée «passerelle Dubs» - de préparer les jeunes à cet examen. Les auteurs de ce travail se sont intéressés aux jeunes qui réussissent cette passerelle. Ils ont retracé les parcours scolaires qui les ont conduits au COPAD, recueilli leurs opinions sur la formation passerelle et les ont questionnés sur leurs orientations à l’issue de cette dernière. L’étude se fo-calise sur les 159 élèves du COPAD qui ont obtenu le certificat de passerelle de 2011 à 2016.

Results

Quelques résultats: Pour ces jeunes, la traversée du Cycle d’orientation (CO) s’est effectuée à 58% au sein de classes comptant parmi les plus exigeantes; leurs camarades ont, pour leur part, accompli le cycle d’études secondaire I au sein de classes à exigences moyennes (17%) ou mixtes (20%). 59% des diplômé-e-s ont commencé un apprentissage directement à l'issue du CO, 37% des études dans la filière gymnasiale. 73% des jeunes en question obtiennent leur maturité professionnelle dans le domaine commercial. Après avoir réussi la passerelle Dubs, la grande majorité des personnes interrogées (84%) poursuivent des études dans une haute école universitaire, 9% suivent une formation dans une haute école spécialisée ou une haute école pédagogique. Les étudiant-e-s de la passerelle Dubs inscrits à l’université suivent avant tout des études à la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation (38%) et se répartissent équitablement entre ces deux sections: 50% en psychologie et 50% en sciences de l’éducation. Il est à noter que les étudiant-e-s s’engagent en sciences de l’éducation dans l’objectif de suivre la formation d’enseignant-e primaire. Une partie importante des répondant-e-s (28%) se répartissent équitablement entre la faculté de droit et celle d’économie et management.